quelques plantes carnivores

BYBLIS
Une carnivore peu commune
Les Byblis sont des carnivores assez rares dont la culture est assez difficile. Il s'agit d'une annuelle, donc il faudra en outre récupérer les graines pour la semer à nouveau l'année suivante. Elle vit à l'état naturel dans des marécages. Elle se plaît en plein soleil et exige donc des températures élevées toute l'année.

CEPHALOTUS
Il a tout l'air d'un grand
Présent à l'état naturel en Australie, le Cephalotus possède des pièges sous forme d'urnes couronnées d'un petit chapeau. Sa culture n'est pas des plus aisées et le Cephalotus n'est pas connu pour être une plante facile à vivre. Le sol et l'air doivent être humides ; les pièges sont un bon indicateur : lorsqu'ils sont bien ouverts, c'est signe que l'humidité est suffisante. Cette plante apprécie la lumière mais également les nuits fraîches.

DARLINGTONIA
Aussi piquantes qu'un serpent
Impossible de se tromper : il n'existe qu'une espèce de cette carnivore originaire des Etats-Unis où elle pousse au-dessus des ruisseaux souterrains dévalant les montagnes. Elle possède elle aussi des pièges à urnes aux formes caractéristiques ressemblant à des serpents, qui lui ont donné son surnom de plante cobra. La Darlingtonia apprécie la mi-ombre et grandira plus vite dans ces conditions ; au soleil sa taille sera moindre mais ses couleurs plus vives. Le sol doit être frais en permanence.

DROSERA
De petits picots gourmands
La Drosera vit dans la nature sur des tourbières, donc un milieu très humide, mais demande une forte exposition au soleil. Fréquente en Australie, cette carnivore possède des pièges semi-actifs : les feuilles comportent des poils gluants qui attirent les insectes, qui s'y collent et se trouvent progressivement retenus par les sécrétions acides.

NEPENTHES
Des feuilles piégées
La Nepenthes se reconnaît à ses grandes urnes pouvant atteindre 30 cm et surmontées d'un opercule. Il en existe environ 75 espèces à l'état naturel et elles vivent principalement en Indonésie où leurs grands besoins en humidité sont satisfaits. En appartement, il est donc nécessaire de les arroser très régulièrement d'eau de pluie. Les pièges caractéristiques en forme d'urnes se forment en fait à partir des feuilles, qui s'allongent et se recourbent.

la grande dame rouge
Il existe 8 espèces de Sarracenias dans la nature et un grand nombre d'hybrides. Leurs feuilles se transforment en tubes, des pièges passifs pour capturer les insectes. Si la période de repos est respectée, la plante atteindra sa maturité et produira des fleurs au bout de 3 à 4 ans. Elle demande également une exposition lumineuse très importante

.UTRICULAIRES
Telles de délicates orchidées
Les fleurs de l'Utriculaire ont des faux airs de gueules de loup ou d'orchidées. Il existe des variétés terrestres mais aussi des aquatiques. Les petits pièges sont peu visibles car ils sont souvent situés sur les parties inférieures de la plante ; ils permettent de capturer de petits organismes présents dans le sol. Elles n'ont pas de racines mais de minuscules tiges sur lesquelles vont pousser les feuilles. Elles ont un très grand besoin en eau mais nécessitent un sol ben drainé.
PINGUICULA OU GRASSETTE
Des violettes gluantes
Ressemblant parfois à s'y méprendre à une violette, la Pinguicula a plus d'un tour dans son sac. Il en existe d'ailleurs une cinquantaine d'espèces différentes. Les feuilles formant une rosette sont recouvertes de glue (d'où leur surnom de grassettes) pour piéger les insectes. Si elle se plaira sur un rebord de fenêtre, éviter le plein soleil et si elle apprécie un sol humide à la belle saison, il est nécessaire de réduire les arrosages en hiver.
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